Objectifs du Master DARWIN-BEE : du génotypage moléculaire à l’agrobiodiversité

Qu’est-ce que le Master ?

Le cadre général du fonctionnement des Masters a été redéfini par la loi du 23 décembre 2016. Le Master, c’est notamment :

à l’entrée, un recrutement des étudiants sur dossier ;
une formation sur deux ans, sans sélection intermédiaire.
Ainsi, sauf exception, l’accès en M2 sera de droit pour les étudiants qui valideront leur M1 de la même mention du même établissement, mais pas nécessairement dans le même parcours .

Le parcours de master DARWIN fait partie de la mention B2E.
Son recrutement se fait sur examen de dossier, complété éventuellement par un entretien. La commission de recrutement du master DARWIN est tout particulièrement attentive à la qualité du dossier, aux notes, à la cohérence du projet professionnel, aux motivations, et à l’expérience de l’étudiant(e).

Il est important de noter que l’université fixe le nombre de places accessibles dans chaque mention de master. Le parcours DARWIN possède en particulier une capacité limite d’accueil, qui est contrainte par des capacités d’accueil physiques (locaux), des capacités d’encadrement (équipes pédagogiques, responsables de stage) mais également des possibilités d’insertion professionnelle (financements doctoraux).

Objectifs du parcours Darwin

L’objectif du parcours est de privilégier la formation à la compréhension du déroulement et des processus responsables de la dynamique de la diversité biologique, appréhendée à l’échelle de la biologie des populations et de l’évolution des espèces sur une échelle de temps très brève (impact de l’action de l’homme sur les communautés, diversité des plantes cultivées) à très étendue (temps géologiques).

Les aspects appliqués sont intégrés dans les problématiques abordées, tant pour la gestion des populations ou des communautés sauvages ou la préservation de l’environnement, que pour la prise en compte des technologies modernes (génotypage moléculaire) pour la gestion des ressources génétiques et de l’agrobiodiversité. Dans ce dernier domaine, le problème des interactions biologiques (parasitisme, symbiose…) est particulièrement crucial, la lutte contre les ravageurs apparaissant comme un des plus importants défis de l’agriculture moderne.

La pédagogie fait le plus largement possible appel au travail personnel, à l’analyse scientifique, et à l’esprit critique des étudiants, au travers de différentes approches :

le suivi de cours, TD et conférences interactifs ;
la construction d’examens écrits reposant sur l’étude d’articles fondés sur des résultats expérimentaux ;
l’apprentissage de la présentation orale ;
l’entraînement aux réponses aux questions posées ;
l’immersion en laboratoire pour s’initier au monde de la recherche, durant des stages de 3 mois (M1) à 5 mois (M2).

L’édito

Le Master Biologie Évolutive et Écologie (DARWIN-BEE) de l’Université de Montpellier prépare principalement aux métiers de la recherche dans ces disciplines en lien avec les études sur l’évolution et la préservation de la biodiversité.

Ce master offre un cursus intégrant :
des stages en laboratoire au cours des deux années de formation,
une préparation à la thèse de doctorat.

Ses thématiques s’étendent du niveau de la génomique des populations et de la phylogénie à celui des populations et des communautés, aussi bien dans le domaine de la théorie et de la modélisation que dans tout domaine expérimental et / ou appliqué lié à la l’évolution des molécules et des organismes, à l’écologie fonctionnelle, ou encore à l’écologie évolutive.

Ce parcours est en lien avec les acteurs majeurs de la recherche montpelliéraine dans ce domaine (Universités, CNRS, INRA, IRD,…) permettant une offre de stage variée dans des laboratoires dont les reconnaissances nationales et internationales sont avérées.