Débouchés et insertion professionnelle après le parcours ÉcoSystèmes
Le parcours recherche ÉcoSystèmes est une formation de niveau master I&II orientée recherche. Le grade de « master » permet de poursuivre par un travail de thèse réalisé dans le cadre contractuel d’un laboratoire public de recherche, de collectivités territoriales ou d’Organisations internationales ou d’une entreprise privée.
Cette voie amène à la recherche publique ou privée, ou à l’enseignement supérieur (Université, Ecole d’enseignement supérieur), tels que les métiers d’ingénieur d’études, ingénieur de recherche, chercheur, enseignant-chercheur. Au vu des thématiques couvertes par le parcours, les structures de type (bureau d’études, collectivités locales) peuvent également être une insertion possible des jeunes diplômés.
Les principaux domaines d’application
Les principaux domaines d’application sont :
1- la compréhension du fonctionnement des écosystèmes, pour une finalité fondamentale et mais aussi appliquée pour leur protection et conservation, protection des ressources naturelles, préservation de la biodiversité spécifique et fonctionnelle et des niveaux trophiques exploités à fin de production, prédiction du devenir des écosystèmes en réponse aux contraintes appliquées, en particulier en réponse aux changements globaux (forçages climatiques et modifications d’utilisation des terres ou des milieux aquatiques),
2- le développement durable des fonctions productives des écosystèmes, systèmes de production intégrés (pêche et aquaculture, agriculture raisonnée ou biologique) pour une production de qualité dans un contexte de préservation de l’environnement, production de biomasse en conditions de faibles intrants et de préservation des ressources, gestion des écosystèmes en régions méditerranéennes et tropicales (gestion intégrée bassins versants – lagunes littorales), utilisation d’auxiliaires microbiens dans les systèmes de production (inoculation et maîtrise de l’écologie microbienne),
3- l’évaluation et la maîtrise des risques de pollution des écosystèmes, optimisation de l’utilisation d’intrants dans les systèmes productifs, diminution des perturbations connexes aux actions anthropiques, réhabilitation et remédiation des écosystèmes.
Ces domaines d’application peuvent se décliner soit dans des structures de type privé (bureau d’études, collectivités locales) ou dans des instituts publics à vocation de recherche par la poursuite en doctorat.
Le grade de « master » signe la fin d’un cycle de formation. (i) Le grade de « master » permet de poursuivre par un travail de thèse réalisé dans le cadre contractuel d’un laboratoire public de recherche (Allocations du Ministère de la Recherche, d’organismes de Recherche (CIRAD, CNRS, INRA, IFREMER, IRD, IRSTEA), de collectivités territoriales (Financements Régionaux) ou d’Organisations internationales (Europe, AUF, ONG)) ou d’une entreprise privée (Financement CIFRE). Cette voie amène à la recherche publique ou privée, ou à l’enseignement supérieur (Université, Ecole).
Le grade de « master » permet également de s’engager dans une activité professionnelle de niveau ingénieur. La spécialité EcoSystèmeS prépare les étudiants à l’analyse du fonctionnement des écosystèmes terrestres et aquatiques, en les spécialisant dans un domaine particulier en Ecologie des Ecosystèmes : milieux littoraux lagunaires, côtiers ou hauturiers, sols ou couverts végétaux continentaux. Elle inclut une formation à l’élaboration de projet scientifique, rédaction et exposé scientifique, et à la maîtrise de méthodes d’analyse statistique et de modélisation. Quelques structures de type bureau d’études, collectivités locales, réorientation vers une double compétence professionnalisante peuvent également être des possibilités.
Devenir des diplomés de M2, 6 mois après la soutenance de stage
Entre l’année universitaire 2012-13 et 2015-2016 (ie. 4 années universitaires), 6 mois après la soutenance de stage, le taux de réponse moyen par an des jeunes diplômés de Master 2 est de 70,93 % (+/-7,59 %). Parmi ces diplômés ayant répondu, leur devenir 6 mois après la soutenance de stage se répartit comme indiqué sur le graphique ci-dessous (% moyens par an).
Les jeunes diplômés réalisent donc en grande majorité une thèse de doctorat, avec un pourcentage élevé variant entre 70 et 80 % pour 3 promotions, et une promotion peu intéressée par la poursuite en thèse (45,45 %), soit une moyenne sur les 4 dernières années de poursuite en thèse de 67,05 % (+/- 15,00 %).
Les financements sont provenus/proviennent d’Ecoles Doctorales françaises, de projets de recherche nationaux et internationaux obtenus par des chercheurs et enseignants chercheurs, d’Instituts de recherche publics et privés, de Fondations, ainsi que de financements étrangers pour celles/ceux partis poursuivre leur cursus dans un autre pays.
Une plus faible part de jeunes diplômés ont poursuivis par un CDI, CDD, par un Volontariat Service Civique (VSC) ou par une formation complémentaire (par ex. Masters professionnel Economie Environnement, Journalisme scientifique).