Projet IBIO : réserve de Guadiana au Portugal

Reportage des étudiants sur le terrain : dans la réserve de Guadiana au Portugal dans le cadre du projet IBIO (projet Take OFF) porté par MUSE – Université de Montpellier.

Les étudiants basés à Mertola partent chaque jour sur le terrain pour réaliser leurs études dans la réserve naturelle Réserve de Guadiana.
Cette école de terrain a été organisée en collaboration par l’Université de Montpellier (Vincent Girard, Thibault Decaens) et pour l’Université de Porto (laboratoire CIBIO : Paulo Alves, Régina Sylvestre et Marisa Rodriguez).

GROUPE 1 : Analyse de la composition spécifiques des communautés d’invertébrés afin d’évaluer la santé du fleuve Guadiana et de la rivière Ribeira de Carreiras.
Ce groupe réalise un IBGN (Indice Biologique Global Normalisé) sur les macro-invertébrés de rivières afin d’évaluer la santé des cours d’eau. Dans ce cas d’étude il s’agit du fleuve Guadiana et de la rivière Ribeira de Carreiras.

Groupe 2 : Effet de l’ancienneté de la coupe du couvert arboré (des Pins) sur la composition végétale.
Il s’agit ici de comprendre comment se succèdent les différentes espèces végétales en fonction de l’ancienneté de la perturbation.

Groupe 3 : Impact du pâturage sur la composition la composition spécifique des communautés d’oiseaux dans le parc naturel du Guadiana.
 Les étudiants réalisent des observations matinales (microphone et jumelles) sur différents sites le long du fleuve Guadiana (point de mire de la ville de Mertola).

Groupe 4. Impact de la ripisylve sur la composition spécifique des communautés de passereaux nicheurs.
Cette étude s’intéresse à la communauté de passereaux nicheurs présents dans la réserve naturelle de la Guadiana, selon un gradient d’éloignement à la ripisylve. Afin de la réaliser, nous avons réalisé des points d’écoutes et d’observations au lever du jour sur 15 sites au sud de Mertola.

Groupe 5.
Ce groupe travaille sur les différences de richesse spécifique des arthropodes entre plusieurs habitats de la réserve de mertola. Pour cela, ils utilisent diverses techniques d’échantillonnage, comme le filet fauchoir, le filet à papillon, des pièges barber et des lepileds.

Groupe 6.
L’objectif de ce groupe est de déterminer si la présence de moutons a une incidence sur l’abondance de parasites observés chez le lapin via une analyse des fèces en laboratoire.